Quand les aides classiques ne suffisent plus
Les implants auditifs sont une solution pour les surdités sévères, profondes ou les malformations de l’oreille interne.
Contrairement aux appareils externes, ils agissent en stimulant directement le nerf auditif ou les structures cochléaires, contournant les parties endommagées.
Cette technologie est souvent envisagée après l’échec des prothèses traditionnelles, notamment en cas de surdité congénitale ou de traumatisme sonore irréversible.
Un bilan médical approfondi est indispensable pour évaluer l’éligibilité.
Différents types d’implants pour des besoins spécifiques
On distingue principalement les implants cochléaires (pour la surdité neurosensorielle), les implants à ancrage osseux (transmission par vibration) et les implants d’oreille moyenne.
Chacun cible une pathologie précise : malformations, otosclérose, ou presbyacousie avancée.
Le choix dépend de l’état de l’oreille interne, de l’âge du patient et de ses attentes en matière de réhabilitation auditive.


Une prise en charge médicale et technique exigeante
La pose d’un implant nécessite une intervention chirurgicale suivie d’une phase de réglage et de rééducation avec un orthophoniste.
L’adaptation peut prendre plusieurs mois, le temps que le cerveau apprenne à interpréter les nouveaux signaux sonores.
Malgré les contraintes, ces dispositifs redonnent accès à une audition fonctionnelle, voire à la perception des sons aigus chez certains patients.